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Circuits dans les parcs nationaux

Des jardins bien entretenus et parcs, des parkings et des routes, mais aussi éoliennes et panneaux solaires : presque toujours nous modifions ou consommons notre environnement. Considéré individuellement toutes ces interventions ne poseraient pas de problème. C’est leur quantité énorme non réglementée qui a des grandes répercussions sur la biodiversité dans son ensemble.

Il est donc d’autant plus important de créer des endroits où l’homme ne peut agir que selon des règles strictes.

Les parcs nationaux protègent des paysages particulièrement précieux et permettent à la nature de se développer en tout tranquillité. Tant que l’on respecte les règles, on est bien sûr autorisé même encouragé de visiter ces oasis.

Au premier regard une excursion dans la nature préservée n’est peut-être pas si spectaculaire. Gardez les yeux ouverts et prenez le temps de vous intéresser aux petits détails et leur symbiose. Dans le meilleur des cas, une visite d’un site protégé élève la conscience qui nous aide à comprendre les conséquence de nos actions.

Nous vous présentons quatre parcs nationaux dans toute l’Europe. Voici ce que vous pouvez y apprendre :

  • Pourquoi la conservation de la nature est si importante, notamment sur l’île verte.
  • Où les aroles poussent jusqu'à 700 ans. 
  • Comment deux catastrophes naturelles ont donné naissance à un parc national. 
  • Que même les avertissements bien intentionnés peuvent avoir de conséquences graves.
Circuits dans les parcs nationaux

Parc national des Wicklow Mountains

En 1991 la nature d’Irlande a connu une année faste. Le parc national «Wicklow Mountains» ainsi que le paysage rocheux du Burren ont été classé site naturel protégé. Pendant que dans l’ouest de l’île que 15 mètres carrés ont été classé, le parc national près de Dublin, avec une superficie de 205 kilomètres carrés, est le plus grand site naturel protégé d’Irlande jusqu’à aujourd’hui.

Pourquoi l’île verte a-t-elle besoin des sites protégés?

En effet l’île est un bon exemple de l’exploitation abusive (Raubbau) de la nature. Il y a de nombreux siècles, des vastes forêts intactes caractérisaient le paysage irlandais. Cependant la quête de terres cultivés et le besoin de bois de la marine britannique ont fait qu’aujourd’hui la forêt n’est presque inexistante sur l’île verte.

Les espaces verts diminuent.

En plus de l’essartage des forêts l’exploitation de la tourbe pendant des siècles ont marqué le paysage d’Irlande. On trouvait ce combustible en quantités abondantes dans les marais. Il était facile à stocker et apportait chaleur et lumière aux habitants des campagnes. La tradition de l’extraction de la tourbe pendant des siècles a toutefois conduit les irlandais à la destruction des marais.

On parle d’écosystèmes qui ne se remettent que très lentement. Le dommage causé se manifeste aujourd’hui par des grands «bog holes » dans lesquels des randonneurs imprudents s’enfoncent facilement jusqu’à la taille (ou même jusqu’au cou).

Des raisons pour la protection du paysage existent donc pleinement. Depuis plus que 30 ans le parc national « Wicklow Mountains » offre une protection tant aux forêts vastes qu’aux grands marais. On y trouve des oiseaux et animaux rares de même que la flore typique au pays. L’odeur délicate de la bruyère et de l’ajonc caractérise les journées d’été dans le parc national.

Eine Person wandert auf einem Weg durch ein Wiesen, auf der früher Bäume standen, Wicklow Way.

Aujourd'hui encore, on marche sur certains tronçons à travers des surfaces défrichées.

Ermite à Glendalough

Le cœur de du parc national est la vallée de Glendalough. Le Saint St. Kevin y a fondé un ermitage à l’aide de quelques moines vers l’an 600 après Jésus-Chris. Cet ermitage est devenu l’un des lieux de pèlerinage les plus anciens d’Europe. Des ruines, des pierres tombales et des murs bien conservés témoignent de la longue histoire de peuplement histoire de cette vallée.

Cependant il n’y avait pas que des raisons spirituelles pour visiter cette vallée. Au fond de la vallée on exploitait du minerai de fer pendant des siècles. Également en tant que zone protégée elle génère de la prospérité. Sa proximité à Dublin fait de Glendalough l’une des destinations les plus visitées d’Irlande.

L'ermitage de Glendalough.

Randonner dans le parc national

Le Wicklow Way, le plus ancien sentier de grande randonné d’Irlande, traverse ces merveilles de la nature.

Une grande partie du sentier passe directement à travers le parc national et amène à la vallée Glendalough. Parmi d’autres points culminants, on peut citer l’ancienne rue commerciale Glenmalure, la randonnée passant par la cime la plus haute d’Irlande et le circuit qui passe par le Lough Dan pour arriver à Djouce Mountain. La randonnée se términe au parc Marlay devant les portes de Dublin.

Se promener au milieu de collines verdoyantes.

Réservez le Wicklow Way

Chemin Panorama Du Parc National

Qu’a deux orteils, aime le froid et a plus d’endurance qu’un randonneur ? Il s’agit bien sûr du roi des Alpes. Autrefois en voie d’extinction, il est encore aujourd’hui rare à voir. Pour apercevoir sa majesté, il faut faire quelques efforts et monter au moins à 1'600 mètres d’altitude. Cependant en raison de son excellente capacité de camouflage, il n’y a pas de garantie que l’on va pouvoir apercevoir l’emblème des Grisons.

Pour augmenter vos chances, la meilleure option est de vous rendre dans le Parc national suisse. Environ 300 rois des montagnes y résident. Depuis 1979 le parc national est considéré comme la plus grande réserve naturelle de Suisse. Les visiteurs y ont l’opportunité de découvrir une partie de la nature préservée de Suisse et s’y plonger entièrement.

Les alpinistes expérimentés, qui s’intéressent à la flore et à la faune et qui adorent l’aventure, ont trouvé exactement ce qu’il leur faut avec cette randonnée panoramique du parc national. C’est vrai que le circuit est exigeant et long mais il offre l’opportunité unique de découvrir chaque coin du parc national.

Vous partez de Scuol. Vous y passez la première nuit, le lendemain vous vous attaquez tranquillement à la première étape du circuit. Tout d’abord vous suivez l’ancienne route de contrebande raide.

C'est parti pour la randonnée dans le parc national.

Ce sentier n’est adapté que pour ceux qui n’ont pas le vertige. L’objet est la cabane Sesvenna située sur sol italien. La deuxième journée de randonnée vous marchez en direction de S-Charl en passant par deux lacs de montagne. Cette étape est, tout en restant exigeant, un peu plus détendue que la première. Le prochain jour vous traversez Tamangur, la forêt d’aroles la plus haute d’Europe.

L’arole est considerée comme la seule espèce de pin à cinq aiguilles. Ici aussi la nature est intouchée. On n’a pas le droit d’abattre les arbres. Ainsi les aroles atteindre l’âge de 700 ans.

Les forêts du parc national attirent particulièrement l'attention en automne.

Après la grimpe jusqu’au col de l’Ofen vous avez battu presque la moitié de votre circuit. Il suit une étape pleine de vues panoramiques magnifiques. Après la montée rocheuse, la vallée de Murtaröl et Buffalora vous présentent de leur plus beau côté. Le point de vue du Munt la Schera complète cette journée incroyable avec la vue sur le lac de barrage de Livigno.

Vous passerez la nuit sur l’alpage Il Fuorn. Le lendemain des lacets raides vous mènent jusqu’à la gorge de Cluozza. Cette région sauvage rappelle à la nature canadienne. Votre point d’arrivée est le refuge Chamanna Cluozza. Seul hébergement au milieu du parc, vous pouvez être sûr que cette nuit sera une expérience inoubliable.

La Chamanna Cluozza.

L’avant-dernière étape traverse la forêt God Selva et vous ramène à la civilisation de Zernez. La dernière randonnée est une randonnée alpine. Il est une dernière fois exigeant, mais vous êtes récompensé par une vue magnifique sur les 23 lacs de Macun. Le parcours jusqu’au haut plateau a été élu comme l’une des plus belles randonnées du Grischun par Tourisme des Grisons. « Macun » veut dire bouquetin en rhéto-romain, il est donc clair que cette dernière étape vaut la peine non seulement pour les lacs de montagne d’un bleu profond…

Superbe biodiversité dans le parc national.

Réserver le Chemin Panorama Du Parc National

Parc national du Biesbosch

Le parc national de De Biesbosch (en français «forêt de ruée vers ») a une histoire fascinante. Depuis que l’homme s’est installé aux Pays-Bas, on a essayé de gagner des terres fertiles à l’aide de digues. Ces barrières artificielles permettaient de détourner l’eau des rivières et de la mer afin de pouvoir cultiver le sol.

Le manque d’entretien des digues a entraîné une catastrophe. Une grande inondation a frappé la région autour de l’actuelle Dordrecht en 1421.

De nombreuses personnes y ont perdu leur vie. Dix-sept villages ont disparu sous les vagues sans laisser des traces. Un paysage naturel entièrement nouveau et diffèrent de ce qu’il était auparavant en est résulté.

Blick von oben über eine Brücke und Wiesen im Nationalpark De Biesbosch, Niederlande.

Un tout nouveau paysage est né.

Outre que le Hollands Diep, une baie semblable à un fleuve, le marais impénétrable du Biesbosch a également vu le jour.

Comme l’eau s’écoulait rapidement après la marée haute, des parcelles de terrain émergeaient à marée basse. Des joncs, une espèce d’herbe résistante et robuste, ont rapidement commencé à pousser sur ces zones sèches.

Drei weidende Kühe stehen auf einer Wiese mit Wasser.

Paysage de joncs dans le parc national De Biesbosch.

Les gens ont très vite appris à utiliser cette nouvelle plante. Elles en ont fait des paniers, chaussures ou des sacs. De nouveau des digues ont été créées pour permettre aux plantes de pousser plus rapidement dans les zones sèches. Et à nouveau une inondation a frappé la région. En 1953 elle a fait 1800 victimes.

Aujourd’hui il ne reste que peu de témoignages de ces événements tragiques. Grâce au progrès technologique, les Néerlandais ont pu maîtriser leurs digues. Et la région du Biesbosch a été déclarée parc national en 1994.

Wald im Nationalpark De Biesbosch

Vert luxuriant.

Lors de votre randonnée à velo entre Bruges et Amsterdam, vous traversez la zone actuelle du parc national. Vous avez la possibilité d’explorer cette oasis de verdure en ferry et sur des pistes cyclables joliment aménagées. De nombreux animaux que l’on rencontre rarement y habitent.

Avec un peu de chance, vous rencontrerez un martin-pêcheur. Moins de chance serait nécessaire pour rencontre un castor. Il est la figure du parc et est présent partout avec plus de 100 terriers.

Zwei blaue Fahrräder stehen auf einer Wiese im Biesbosch Nationalpark, Niederlande.

Vous traverserez à vélo la nature et la faune impressionnantes du parc De Biesbosch.

Réservez le voyage à vélo Bruges – Amsterdam

Parc national du Teide

La cime la plus haute d’Espagne a donné son nom au parc national situé sur l’île canarienne de Ténériffe. Avec ses 3 718 mètres, le Pico del Teide est une élévation imposante qui se trouve au centre de l’île. Le parc national qui l’entoure s’étend sur près de 19 000 hectares et a été classé réserve naturelle en 1945. Depuis le début des années 90, la zone est également de plus en plus surveillée par des rangers qui veillent que les sentier officiels ne soient pas quittés par les randonneurs.

Selon une légende le nom du Teide vient d’un démon, qui aurait été emprisonné dans la montagne à la main du Dieu de soleil.

Moins mystique mais tout aussi controversée était la dispute qui a éclaté il y a près de 20 ans au sujet d’une éventuelle éruption du Teide. Des scientifiques prudents avaient mis en garde contre une éruption imminente en raison de l’augmentation de la quantité de dioxyde de carbone dans l’air.

Sur le Teide, il y a aussi souvent de la neige.

Mais les nuages de fumée qui pendaient au-dessus de la cime se sont révélés être de simples nuages de pluie. Mais le mal était déjà fait: Les touristes ne venaient plus et un débat intense s’est engagé sur l’île sur la manière de traiter de tels avertissements.

Aujourd’hui le volcan est surveillé par des capteurs. D’une part, afin de remarquer les éventuelles activités volcaniques suffisamment tôt, d’autre part pour rassurer les touristes sensibles qui représentent un facteur économique important sur l’île des Canaries.

Les nuages sont suspendus au-dessus du volcan comme des volutes de fumée.

Où sont les mammifères ?

Des éruptions du Teide se sont produites à plusieurs reprises au cours des siècles et les masses de lave refroidies marquent encore aujourd’hui la vie sur l’île. Des paysages rocheux alternent avec de conifères et des pré fleuris. L’île brille avec sa flore extrêmement variée.

Puisque la faune dans le parc national peut prospérer sans être dérangée depuis de nombreuses décennies, on y trouve également une mulitude d’animaux différents. Mais il s’agit pincipalement de reptiles, d’insectes et d’oiseaux. Les mammifères sont peu nombreux et certains d’entre eux ne sont pas originaire de Teneriffe mais ont été introduits sur l’île par les colons.

La flore est très variée.

En route dans le parc national Teide

En 1706 la petite ville Garachico a été complètement ensevelie par les masses de lave lors d’une éruption du Teide. La ville a été reconstruite très vite et constitue le point de départ des randonnées dans le nord-ouest de l’île de Tenerife.

Les points culminants du circuit sont la randonnée en altitude dans les montagnes de Teno, le ravin de l’enfer et le paysage lunaire blanc du parc national Teide. À la fin du circuit on passe la nuit à Vilaflor dirèctement au pied de la cime de Teide. En enchainant quelques nuits supplémentaires à la fin de la randonné, vous avez la possibilité de faire des excursions dans le parc national ou de monter au sommet.

Comme sur la lune, mais avec des arbres.

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